Guadeloupe. Guy Losbar a signé le 26e Contrat de Péyi avec Petit-Bourg

Guy Losbar, président du Conseil départemental, accompagné de Louis Galantine, vice-président, Danielle Minatchy, Jocelyne Unimon et Sabrina Roger, conseillères départementales, a signé, mercredi 14 mai, le 26e Contrat de Péyi dans une commune qui lui est chère, Petit-Bourg. Le maire, David Nébor, semblait tout autant ému que le président du Conseil départemental : plus de 12 millions d’euros du Département lui permettront de réaliser 45 millions de travaux.

Les Contrats de Péyi, signés depuis deux ans par le président Guy Losbar, au nom du Département qu’il préside, ont un sens : agir concrètement pour améliorer le quotidien des Guadeloupéen(ne)s. C’était dans le contrat global signé au moment de l’élection avec ls Guadeloupéen(ne)s. C’était rappelé dans le discours de présentation des grandes actions, actions prioritaires, de la mandature, jusqu’en 2028. Et au-delà si les électeurs en décident ainsi.

Ces Contrats de Péyi ont une identité : territorialiser les politiques publiques du Département. Ces contrats de Péyi ont une évidence : signer avec toutes les communes de l’archipel en faisant fi des étiquettes politiques, le principe étant de travailler pour les Guadeloupéens(ne)s et non pour une coterie mêlant amitiés et intérêts électoraux.

C’est sans doute pour cela qu’il aura fallu attendre le 26e Contrat de Péyi pour que Guy Losbar s’intéresse à une commune qui lui est chère, Petit-Bourg, dont il a présidé aux destinées, en qualité de maire, de 2015 à 2021 (et avant cela adjoint au maire de 1995 à 2015), après en avoir été le conseiller général puis départemental de 2004 à aujourd’hui.

« Emotion » sera un mot répété à plusieurs reprises par Guy Losbar, et on peut le comprendre.

Mais, ce natif de Petit-Bourg, qui demeure dans la commune, n’en a pas moins été équitable au moment de prendre la décision de préparer avec le maire, David Nébor, ses équipes du département et celles de la ville le document : 100 projets ont été proposés, 40 ont été retenus pour figurer dans le Contrat de Péyi.

Ce qui est plus ou moins ce qui a été fait pour les autres communes visitées auparavant.

Le partenariat qui a été signé se veut « structurant et stratégique. »

Ainsi, près de 10 millions e subventions d’investissements seront versées directement à la commune. Le taux de participation moyen du Département pour chaque projet est de 27%.

Quels sont les grands projets retenus, projets de terrain à fort impact, seln les vœux des deux parties ?

La Maison des associations, le Village Famille, la Maison de la Parentalité. C’est le volet solidarité.

L’Epicerie Solidaire, c’est aussi un point fort du volet solidarité, compte tenu, comme l’a rappelé Chantal Losbar, directrice de la démocratie de proximité et de la citoyenneté, qu’il y a 195 foyers en situation de précarité sur le territoire communal et qu’il y a de plus en plus de demande.

L’Epicerie Solidaire sera gérée par le CCAS. Il ne donnera pas seulement des aliments à ceux qui en ont besoin, mais aussi des conseils, un accueil personnalisé pour ceux qui ont besoin d’assistance, de soutien, d’écoute, d’échanges, d’accompagnement, qu’ils soient en situation de précarité, en perte de repères sociaux, étudiants, personnes à mobilité réduite, personnes âgées, etc.

Cette Epicerie Solidaire sera soutenue, déjà par le biais d’actions de formation du personnel, par l’Association Nationale des Epiceries Sociales et Solidaires (ANDESS), et aura un budget de départ de 131 400 euros pour s’installer. Le Département donnera 640 000 euros pour réhabilitation d’un bâtiment et la création.

La reconstruction de l’école Billoti de Gage et la rénovation de la bibliothèque du bourg offriront un cadre éducatif modernisé. 350 000 euros.

Le volet environnement est important, la commune de Petit-Bourg étant une commune verte. Les espaces naturels de la Pointe à Bacchus seront aménagés, le parc Camille-Tréber sera réhabilité, a dit Danielle Minatchy, présidente de la Commission Environnement. 500 000 euros.

Pour ce qui est des équipements sportifs, expliqués par Louis Galantine, secrétaire de la Commission Sport, le développement du complexe sportif Daniel-Vincent, un court de padel au Complexe Gaël Monfils et des études pour le Plateau de Diane permettront une offre sportive renforcée. 3,5 millions d’euros.

Le quartier culturel artistique et la sécurisation de l’église, monument de qualité, la mise en valeur de la Vallée du rhum, permettront, a encore dit Danielle Minatchy, vice-présidente de la Commission tourisme, de valoriser l’identité et le patrimoine local. 1,5 million d’euros.

Infrastructures d’importance, le port et les routes bénéficieront d’un large soutien. La zone portuaire est en cours de transformation : le nettoyage du bassin de mouillage est prévu, ainsi que la réalisation d’une zone de mouillage et d’équipements légers (ZMEL). Les ZMEL ont vocation à participer au développement durable des zones côtières, en conciliant les intérêts de la navigation de plaisance, la sécurité et la protection de l’environnement. 130 000 euros.

La commune de Petit-Bourg héberge 38 kilomètres de voies communales. Lesquelles coûtent près de 3 millions d’euros chaque année pour leur entretien. Ces routes sont vieillissantes, de plus endommagées par le changement climatique : pluies incessantes, tempêtes tropicales, qui ont fragilisé les ponts, les talus, les fossés d’écoulement. Sept voies départementales interfèrent avec ce réseau communal.

Il y a 7 millions à mobiliser. Des 5 millions présentés en projets divers, le Département a inscrit 1,2 million d’euros.

Mais, des travaux qui relèvent du droit commun — ce sont des équipements collectifs pour tous les Guadeloupéen(ne)s — seront effectués sur des routes départementales : le confortement des talus sur la route des Mamelles (RD23), le confortement des talus à Cocoyer (sur la RD1), la construction d’un goratoire à La Grippière (sur la RD23). 2,7 millions d’euros supppémentaires.

Longtemps, on a négligé une bâtisse de qualité, l’ancien cinéma Vernou Palace. Celui-ci va être transformé en hub d’innovation. il devrait accueillir, une fois rénové, sécurisé, des espaces de coworking, des salles collaboratives, un café-incubateur, un laboratoire créatif.

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