Tous les dix ans, les régions révisent leur Schéma d’aménagement régional (SAR).
Cette année, la Région Guadeloupe s’est engagée dans un travail de longue haleine, en concertation avec toutes les forces vives de l’archipel : réviser le Schéma d’aménagement régional, document qui s’impose à tous, afin de travailler à l’avenir de la Guadeloupe en toute clarté, compte tenu des contingences.
Le dernier SAR date de 2011. Il était temps de s’engager dans sa révision, d’autant, ont rappelé les intervenants d’une conférence de presse tenue à l’espace régional du Raizet, aux Abymes, que bien des choses ont changé depuis cette date et qu’à l’audit du précédent SAR, les experts de la Région se sont aperçus qu’il fallait en tenir compte sous peine de passer à côté de bien des aspects. Notons que le SAR en cours de révision doit tenir compte des évolutions puisqu’il est censé penser la Guadeloupe de 10, 20, 30 ans…
La conférence de presse était présidée par Ginette Samson, conseillère régionale, Présidente de la Commission valorisation et rééquilibrage du territoire.
« Le SAR est le reflet de notre ambition collective », a-t-elle rappelé.
Ce SAR est le fruit d’un travail en commun. Celui du Comité stratégique, avec l’Etat, les collectivités, les acteurs socioéconomiques et environnementaux ; celui du Comité technique, avec les experts et les services, celui des ateliers territoriaux et thématiques.
Cette concertation sera le moment de donner la parole et d’avoir une écoute attentive.
Les ateliers ont débuté, d’autres suivront en octobre. Une campagne de sensibilisation est ouverte.
Ginette Samson a appelé à se mobiliser pour bâtir ensemble la Guadeloupe de demain.
Ginette Samson :
Jean-Sébastien Nicolas est directeur de l’aménagement du territoire à la Région.
« Le SAR s’impose à tous les autres documents d’aménagement du territoire. C’est la définition de la vie quotidienne de la Guadeloupe : la vie locale, l’économie, l’environnement, la mobilité, le développement équilibré et durable de la Guadeloupe. »
« Le bilan du SAR de 2011, le dernier en date, a montré qu’il fallait le réviser. »
Les enjeux du nouveau SAR — qui ne sera pas prêt avant 2028 et son passage devant le Conseil d’Etat pour validation — est d’aménager, de préserver, d’adapter. Aménager en tenant compte des besoins, préserver en tenant compte du changement climatique et de l’action des hommes, adapter en raison, notamment, du vieillissement de la population.
Jean-Sébastien Nicolas :
Justine Goy, cheffe de projet du cabinet Citadia, chargée avec son équipe d’animer la confection du SAR, a expliqué le travail à effectuer, qui demande une grande concertation des élus, mais aussi de la population. C’est pour cela que celle-ci va être amenée à apporter son expertise citoyenne dans un questionnaire qui se trouve sur le site de la Région — https://www.regionguadeloupe.fr/ — et qui y restera jusqu’à fin 2025.
Justine Goy :
Président de la Communauté d’agglomération du Nord Grande-Terre, Jean Bardail assistait à cette conférence de presse. Il a dit toute l’importance du SAR qui va permettre à l’archipel d’avoir une véritable feuille de route pour son avenir concerté.
Jean Bardail :
